Charleroi

Patrimoine religieux

E ntre la ville haute et la ville basse, la chapelle Saint-Fiacre ose le trait d’union entre ces deux imposants édifices situés, pour le premier en bordure de la place Vauban, et le second, à deux du centre commercial Rive Gauche. On ne pourra que se laisser surprendre par la majesté de ces lieux, ses décors et ses richesses.

Basilique St Christophe

La forteresse de Charleroi était à peine créée en 1666 par les Espagnols que l’année suivante les Français en prenaient possession. en 1667, Louis XIV décrète la construction d’une chapelle de garnison, dédiée à Saint Louis. Celle-ci devient paroissiale en 1669. En 1722, elle retrouve le vocable de Saint-Christophe, vénéré jadis dans la chapelle du hameau de Charnoy disparu lors de la construction de la place forte.

L’édifice actuel est le résultat de plusieurs transformations et rénovations survenues au cours des siècles, surtout entre 1955 et 1958 lors des travaux menés par l’architecte Joseph André.

Cette basilique est située sur le Place Vauban de Charleroi. 

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Chapelle Saint Fiacre

Enclavée entre la rue de Dampremy et le boulevard Tirou, la chapelle Saint-Fiacre se trouve à la place de l’ancienne chapelle qui dépendait de l’hôpital militaire de la forteresse de Louis XIV. Elle se trouvait à l’origine sur les bords de la Sambre. L’actuelle chapelle est un petit oratoire récemment restauré et orné de plusieurs sculptures intéressantes (saint Laurent, saint Hubert, saint Sébastien et saint Joseph). On y trouve aussi quelques peintures ex-voto, notamment l’une d’elles où se lit le texte : Un bourgeois de cette ville, trois mois à l’agonie, fut guéri par l’intercession de saint Fiacre en l’an 1770”.

Eglise Saint-Antoine de Padoue

L’église Saint-Antoine de Padoue, située au croisement du passage de la Bourse et de la place Albert Ier, est de style néo-classique très pur. 

Précédé d’un parvis de dalles en pierre bleue, le portique monumental d’entrée évoque un temple antique, austère et bien proportionné comme le Parthénon en Grèce . Les quatres colonnes en pierre couronnées de chapiteaux à volutes soutiennent un fronton triangulaire de l’oeuvre de l’architecte hollandais Kuypers qui donna à cette façade plus l’apparence d’un théâtre qu’un lieu de culte. Kuypers fut, en effet, chargé en 1828 de reconstruire ce bâtiment à l’emplacement de l’ancien couvent des capucins. Il avait déjà été désigné architecte de la ville et le restera jusqu’en 1853. L’intérieur de l’église est d’une parfaite sobriété. Deux rangs de colonnes antiques séparent la nef principale des collatéraux. La voûte en berceau est percée de plusieurs fenêtres rondes appelées oculi”, qui diffusent une lumière délicate. L’église est ornée par des peintures de François-Joseph Navez et de son gendre Portaels. Celles-ci sont de style néo-classique comme le bâtiment et nous rappellent l’amitié entre David et son disciple François-Joseph-Navez.