Grand succès pour le chèque sport à 100 euros
D ans le cadre du Plan de relance de la Ville de Charleroi, une des mesures adoptées en juillet dernier portait sur le doublement de la valeur du chèque sport. Celui-ci passait donc de 50 euros à 100 euros pour la saison sportive 2020 – 2021.
Assortie d’une levée des conditions liées au revenu des bénéficiaires, la mesure a connu un succès tel que le stock de chèques est déjà presque entièrement écoulé. Dès lors il est demandé aux personnes intéressées de rentrer leur demande au plus tard le vendredi 2 octobre prochain.
« Je suis très heureux du succès de l’opération, puisque beaucoup de chèques ont été distribués. Evidemment, les budgets ne sont pas extensibles, il fallait donc bien une limite. Elle est en passe d’être atteinte, mais je rappelle que, dans une année classique ce sont quelques 300 à 350 dossiers qui aboutissent. Ici ce sont plus de 700 aides de 100 euros qui seront validées. C’était une mesure qui est liée à la crise sanitaire. Le doublement de la valeur du chèque et la levée du plafond de revenu étaient des mesures nécessaires pour permettre à des personnes qui parfois n’y ont pas droit pour quelques euros de pouvoir y adhérer. Nous avons pu toucher des familles monoparentales, des petits indépendants et la classe moyenne qui a aussi souffert », se réjouit l’échevin des Sports, Karim Chaïbaï.
Par ailleurs, l’échevin a chargé l’administration d’évaluer des nouvelles pistes visant à faciliter les démarches des clubs en prévoyant notamment que le montant du chèque soit versé directement sur le compte du bénéficiaire. Un nouveau système est à l’étude notamment pour raccourcir le délai de perception qui est d’environ un mois à partir du moment où le dossier est complet et approuvé par le collège communal.
Par ailleurs, certains clubs sont plus réticents à accepter le chèque sport de la part de leurs membres. « Même si la plupart jouent le jeu et l’acceptent, il y a parfois des blocages. Nous avons chargé le service juridique de la Ville qui est au travail pour déterminer si l’on peut conditionner l’octroi de locations d’infrastructures ou de subsides aux clubs au fait qu’ils acceptent les chèques sports de la part de leurs membres », conclut l’échevin.