Huit rénovations de sanitaires programmées dans les écoles communales carolos en 2021
L e ministre Daerden, en charge des infrastructures scolaires, a débloqué une nouvelle enveloppe financière à destination des travaux urgents en sanitaires. Grâce à cela, plusieurs écoles ont vu leur dossier être sélectionné. Une bonne nouvelle pour le parc scolaire de Charleroi qui entame cette nouvelle année en code rouge.
Parmi les heureux élus, on retrouve cinq écoles communales de Charleroi supplémentaires :
- Jumet Heigne 48.600€
- Montignies Cités (maternel) 4.860€
- Monceau Ruau (primaire) 23.760€
- Montignies Neuville 54.000€
- Roux Bassée 70.200€
Au total, huit implantations recevront donc des subsides afin de remettre leurs sanitaires aux normes pour un budget global de 325.820€. Pour ces interventions, la Ville recevra un subside exceptionnel correspondant à 80% de ce montant de la part de la FWB à savoir 261.360€
En effet, en juillet dernier, trois écoles communales carolos avaient déjà été sélectionnées par la FWB dans le cadre du programme de travaux prioritaires Covid-19 lié à la rénovation des sanitaires. Pour mémoire il s’agit des implantations de Monceau Ruau Maternelle (19.400€), de Marcinelle Bruyère (41.000€) et de Monceau Tilleuls (64.000).
A ces dossiers, on peut encore ajouter l’école de Montignies Cités lauréate de l’appel à projet « Ne tournons pas autour du pot » lancé conjointement par la FWB et la Fondation Roi Baudouin. Ce dernier vise à soutenir des écoles qui s’engagent pour améliorer l’état, l’accès et la gestion de leurs sanitaires. Grâce à son projet intitulé « De l’eau fraîche pour le trône, le roi attend », l’école de Montignies Cités a obtenu 5000€. Cette somme sera allouée à l’acquisition de wc de différentes tailles mais aussi de des robinets automatiques et des réserves d’eau de pluie pour alimenter les chasses pour avoir une dimension environnementale. Afin de sensibiliser au bien-être et au respect des lieux, des stickers et un tableau de communication entre les enfants, les enseignants et les techniciennes sera instauré.
Pour l’échevine Julie Patte, en charge de l’Enseignement : « C’est une vraie satisfaction d’obtenir une aide de plus de 260.000€ pour remettre à niveau et embellir nos blocs sanitaires. Cette manne nous permettra d’encore améliorer la qualité d’accueil des enfants au cours d’une année scolaire déjà si particulière. Le code rouge impose un tas de contraintes, mais cette subvention va nous permettre de mettre un coup d’accélérateur aux rénovations de nos bâtiments scolaires ».
L’échevin des Bâtiments Xavier Desgain se réjouit lui aussi de ce subside « qui va permettre de compléter le large dispositif à l’oeuvre actuellement de rénovation des bâtiments scolaires de l’entité, qui vise à augmenter le confort général de nos écoles, reconnu par tous comme une des priorités de cette législature ».
Rentrée scolaire en code rouge : les services de la Ville au cœur de l’action
Les sanitaires constituent l’un des points d’attention prioritaires en cette période où l’hygiène est essentielle dans les écoles. Un travail important a été réalisé et se poursuivra.
Dès les premiers instants du confinement, le service « Travaux » a installé le matériel d’hygiène (porte-savon et porte-papier) dans l’ensemble des établissements scolaires ainsi que les distributeurs de gel hydro alcoolique. Pour sa part, le service « Plomberie » a réalisé près de 120 interventions dans nos écoles, que ce soit pour des réparations, adaptations, pose ou remplacement de matériel. D’autres services sont intervenus pour des réparations annexes (portes, éclairage etc.)
Pour accroître le confort des équipes pédagogiques et leur éviter de nombreux aller retours quotidiens vers les blocs sanitaires, les 894 classes dotées d’un évier ont été pourvues de distributeurs de savon (et de ses recharges) et de papier essuie-main (et de ses recharges), en décembre dernier. Cela représente un cout de 66.450€.
Par ailleurs, tous les membres de l’équipe éducative recevront trois masques de façon trimestrielle à partir de janvier.
Ces mesures ne sont pas dictées par la Fédération Wallonie-Bruxelles mais repose sur une réelle volonté de la Ville de Charleroi d’offrir, aux élèves, des conditions d’apprentissage optimales et aux équipes pédagogiques des conditions de travail les plus agréables possibles dans le contexte actuel.