L’actu’ du collège : le Règlement Géneral de Police à la rescousse des hérissons !
C e 1er septembre, le Collège communal a pris acte de la proposition de modification du R.G.P. afin d’interdire l’utilisation des robots de tonte entre 18h et 9h du matin. Silencieux, ces robots tondeuses blessent grièvement les hérissons dont l’activité de chasse est crépusculaire et nocturne.
Sur proposition de l’échevine en charge du bien-être animal, Françoise Daspremont et du Conseil Consultatif du Bien-être animal, le Collège a pris acte en effet de la proposition de modification du Règlement Général de Police en vue d’interdire l’utilisation de robots tondeuses entre 18 heures et 9 heures du matin, dans les parcs et jardins. Ces appareils, automatiques et silencieux, font des ravages chez les hérissons, espèce animale protégée.
C’est le Conseil Consultatif du Bien-être animal (CCBEA), constitué d’associations et de particuliers investis dans la lutte pour la protection des animaux, qui s’est saisi de cette question. Les conseillers ont ainsi argumenté afin d’éliminer cette nouvelle menace pour des animaux non seulement inoffensifs mais aussi très utiles à la biodiversité : les hérissons jouent effectivement un rôle d’insecticide naturel, chassant les limaces, escargots et autres insectes considérés comme nuisibles.
Cette demande d’interdiction est apparue conforme à la philosophie de la protection du Bien-être animal défendu par la Ville de Charleroi.
Une mission pour le CCBEA
L’action du CCBEA s’est appuyée sur plusieurs éléments.
D’une part, la famille hérisson appartient à une espèce protégée en Région wallonne. Il est interdit de les capturer, les transporter, les vendre et les acheter. Par ailleurs, selon différentes sources scientifiques, la population de hérissons en Europe comme dans nos régions, est en constante diminution suite à l’agriculture intensive, les pesticides, la circulation automobile, et l’aménagement du territoire.
D’autre part, l’association CREAVES (Centre de soins et de Revalidation pour hérissons sauvages) reçoit de plus en plus souvent des hérissons blessés par les machines d’entretien de jardin et plus particulièrement par les robots tondeuses à gazon. Leur chance de survie est minime vu l’ampleur des blessures occasionnées.
Le CCBEA et l’échevine du Bien-être animal, Françoise Daspremont, gagent que ce petit geste citoyen — éviter de tondre la nuit à l’aide d’appareils automatiques — contribuera à la sauvegarde des hérissons dans notre région !
Encore des logements rénovés au boulevard Tirou !
Ce mardi 1er septembre 2020, le Collège communal a pris par ailleurs acte de la décision du Fonctionnaire délégué d’octroyer sous conditions un permis à la société Fortimo pour transformer un plateau de bureaux en deux appartements, au boulevard Tirou, n°24. « Le Collège avait émis un avis positif car il s’agit de la création de deux nouveaux logements de qualité au deuxième étage de cet immeuble. Par ailleurs, le projet ne prévoit aucune modification du gabarit ni de l’aspect extérieur de l’immeuble », précise Laurence Leclercq, échevine du Logement et de l’Urbanisme.
En mars dernier, le Collège octroyait déjà un autre permis, qui concernait également la création de logements sur le boulevard Tirou. Il s’agit du projet de la société Redivest pour la création de 7 logements au-dessus du fast food situé sur le bd Tirou, au n°105. Cet ancien espace de bureau de 210 m² , installé sur trois plateaux, va donc se transformer en appartements.
Ce projet inclut trois appartements dotés d’une chambre ainsi que quatre appartements de deux chambres variant entre 60 et 102 m².
Laurence Leclercq se réjouit de l’octroi de ce permis qui permet d’augmenter l’offre de logements nouveaux dans le centre-ville. « Cette implantation de logements s’inscrit dans la volonté politique, impulsée par le bourgmestre Paul Magnette, de répondre au défi démographique par le développement de logements de toutes typologies et sur tous les districts » précise l’échevine du Logement.
La construction de la centrale photovoltaïque à Marchienne-au-Pont a débuté
Suite au permis unique octroyé par le Collège communal en février 2019, la SPAQuE vient de débuter la construction de sa centrale photovoltaïque sur le site de l’aciérie Allard à Marchienne-au-Pont (27 hectares) situé entre la rue des Carrières (Marchienne) et la rue Joseph Allard (Mont-sur-Marchienne), le long de l’Eau d’Heure. Pour l’échevine du Logement et de l’Urbanisme, Laurence Leclercq, « ce projet va permettre de réhabiliter une friche industrielle mais il va surtout permettre d’alimenter 600 ménages en énergies renouvelables grâce à ces panneaux photovoltaïques. Sous tous ses aspects, c’est donc un projet qui nous réjouit ».
De son côté la SPAQuE précise : « Ce site de l’Aciérie Allard a été assaini par la SPAQUE entre 2010 et 2017 afin d’accueillir de l’activité économique, du commerce ou du logement.
Au sud-ouest du site a été créée une zone de confinement d’environ 8 hectares qui ne peut accueillir aucune construction. C’est là que la construction de la troisième centrale photovoltaïque de la SPAQuE a débuté et se terminera fin octobre. Les deux autres sont celle du site SAFEA à La Louvière (puissance de 1.000 kWc) et celle du site NAM à Morlanwelz (750 kWc). Les panneaux installés sont en fait plus puissants que ceux envisagés initialement et cela grâce à une évolution technologique des modules mais aussi parce que les panneaux sont plus grands qu’avant. Pour une même puissance, nous devons donc en installer moins. Composée de 4.450 panneaux, celle-ci aura une puissance de 2.000 kWc. »