Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1974, le dernier « tram vert » carolorégien rentrait au dépôt. Cinquante ans plus tard, le Bois du Cazier et le Musée des Transports en commun de Wallonie (MTCW) ont souhaité lui rendre hommage à travers l’exposition Un tramway nommé souvenir.
Au fil des siècles, la mobilité en ville a évolué en s’adaptant aux besoins de la population. Il y a 150 ans, les tramways étaient tirés par des chevaux, ce sont les tramways hippomobiles.
À Charleroi, très vite, on passe à un nouveau moyen de transport : le tramway à vapeur. Celui-ci fonctionne grâce à une chaudière alimentée en charbon. Il fait beaucoup de bruit et sa fumée est très salissante. C’est en 1904 que des tramways électriques sont mis en place dans notre région, baptisés les « trams verts ». Leurs avantages sont nombreux : ils sont silencieux et peu polluants. Après la Seconde Guerre mondiale, la voiture et l’autobus sont privilégiés au détriment du tramway qui est finalement abandonné. C’est ainsi qu’en 1974, il y a tout juste 50 ans, le tram vert de Charleroi circulait pour la dernière fois…
Le saviez-vous…
- En Belgique, on parlera dans un premier temps de « chemin de fer américain »
- La première ligne de tramway relie Charleroi à Gilly. Elle est mise en service officiellement le 30 octobre 1881. Une seconde ligne est inaugurée le 17 mars 1882, entre Charleroi et Montignies-sur-Sambre
- Les « trams verts », ce sont plusieurs séries de véhicules construits pour la plupart en Wallonie. Ils sont les témoins d’un véritable savoir-faire industriel belge : ACEC, Baume et Marpent, Ateliers métallurgiques de Nivelles…
- C’est une motrice n° 201 qui est exposée dans le Musée de l’Industrie du Bois du Cazier