À Gaza comme ailleurs, chaque minute d’inaction coûte des vies humaines. Face à l’horreur, le silence n’est plus une option.
En solidarité avec les victimes civiles de Gaza — et avec toutes celles et ceux qui, dans le monde, subissent la guerre, l’oppression ou les violences — la Ville de Charleroi hisse aujourd’hui deux drapeaux : celui de la paix et celui de la Palestine.
C’est un geste symbolique, mais nécessaire. Parce que les mots ne suffisent plus. Parce que hausser le ton ne sauve pas des vies.
Parce qu’il vaut mieux, comme l’écrivait récemment un éditorialiste du Standaard, que « le conflit à Gaza soit résolu avant qu’Israël n’y achève un génocide. »
Et comme l’a rappelé, sans détour, le chef des opérations humanitaires de l’ONU devant le Conseil de sécurité :
« Allez-vous agir maintenant – de manière décisive – pour prévenir un génocide et garantir le respect du droit international humanitaire ? »
Ce geste s’inscrit dans un contexte où la Belgique soutient activement les efforts diplomatiques de la France, du Canada et du Royaume-Uni pour avancer vers une reconnaissance pleine de l’État de Palestine.
Hisser ces drapeaux, n’arrêtera pas la guerre. Mais c’est refuser l’indifférence. C’est affirmer, humblement mais fermement, que notre Ville se tient du côté des peuples, de la paix et du droit.
Le massacre des civils à Gaza n’est plus une tragédie parmi d’autres. C’est une catastrophe humaine. Et nous ne pourrons pas dire, plus tard, que nous ne savions pas.