Dirty Monitor illumine le pavillon belge à l’Expo d’Osaka
D epuis le 13 avril, l’Exposition universelle d’Osaka accueille le monde entier. Le pavillon belge, vitrine de notre excellence scientifique, se distingue par une scénographie immersive imaginée par le studio carolo Dirty Monitor.
Pour répondre à l’appel à projets lancé par BelExpo, un consortium d’entreprises belges spécialisées dans le spectacle et le videomapping a été constitué. Il réunit Barko, Profirst, Tempora, Showtec et Dirty Monitor. « Nous avons travaillé plus d’un an main dans la main pour concevoir une expérience unique », explique Mauro Cataldo, CEO et cofondateur du studio carolo.
Dirty Monitor a puisé son inspiration dans le kintsugi, l’art japonais de réparer les objets brisés avec de l’or. « Cette idée de cicatrice sublimée illustre à merveille la science qui répare et améliore le corps humain », poursuit-il.
Sept tableaux immersifs ont été créés pour valoriser la recherche scientifique belge. « Nous avons repensé les espaces pour faire cohabiter ces différents thèmes dans un parcours fluide et poétique et ainsi créer une véritable déambulation, où chaque thème trouve sa place dans un univers distinct », précise Mauro. Les visiteurs traversent ainsi plusieurs ambiances, portées par une narration visuelle et sonore forte. « Tout le défi était d’harmoniser les scènes dans un même espace, sans rupture. Nous avons donc opté pour un environnement sonore douce, poétique, homogène, presque hypnotique, avec une voix off ajoutée pour renforcer l’immersion. »
Des statues humanoïdes de taille réelle imprimées en 3D, supports vivants des animations 3D, renforcent le réalisme des scènes. « L’idée était de rendre la science visible, presque tangible. »
Le projet a mobilisé une vingtaine de personnes au sein de Dirty Monitor. Tests grandeur nature à Charleroi (au sein d’A6K), à Bruxelles et en Flandre ont précédé trois déplacements à Osaka pour l’installation finale, y compris le vidéomapping de la façade.
Avec cette présence remarquée à Osaka, Dirty Monitor confirme son rayonnement international. Une fierté carolo à suivre de près.
©Dirty Monitor